Jour 5 : Kyoto
Ce matin, le petit déjeuner japonais a eu un peu plus de mal à descendre… Poissons crus et toffu à 8h du matin, pas évident tous les jours...
Départ de Takayama sous la pluie, pas grave, on a 4h de train jusqu’à Kyoto en passant par Nagoya.
Arrivée à Kyoto… sous la pluie !
Pas une minute à perdre, nous voilà à Fushimi-Inari. C’est un sanctuaire que l’on doit à une famille coréenne venu s’installer au Japon en 711 ; il vénère inanari (kami (divinité) de céréale et du riz) souvent représenté par un renard, son messager traditionnel. Ces statues de renards, qu’elles soient en bois, en pierre, ou en bronze sont omniprésentes sur le site (Elle porte souvent des bavoir rouge calligraphiés pour la protection des enfants). Autre fait remarquable qui a fait la notoriété du sanctuaire : ses « tunnels de ponts oranges ». On compterait en fait, pas loin de 3 000 torii vermillons alignés sur 4km à flanc de montagne. L’effet est juste hallucinant ! Les toriis sont les portes sacrées entre le monde des vivants et de monde des divinités. Les inscriptions sur ces portes ne sont écrites que d’un côté, celui destinés aux dieux !
C’était pour moi, comme Big Ben à Londres, comme la Tour Eiffel à Paris, comme la Statue de la Liberté à NYC, comme la Petite Sirène de Copenhague, comme la Grande Muraille en Chine,… Malgré la grosse averse, nous aurions pu être essorés des cheveux aux chaussettes, c’est vraiment l’image que je garderai du Japon. Cette galerie étincelante qui grimpe sur un escalier de pierres irrégulières…
Il parait que l’on pouvait croiser des singes, mais mis à part des oiseaux aux chants étranges, une grenouille et des araignées nous n’avons pas croisé de cousins.
Après avoir tout escaladé, après avoir tout descendu, après avoir été bien trempé, nous sommes allés tester un « Neko Café » made in Japan. Le Prince Charmant n’a pas été grandement enchanté pour l’atmosphère, mais le principe, est une cause à défendre. Ici, on paie pour entrée, et plus encore pour des boissons. On laisse nos chaussures à l’entrée, on se désinfecte les mains, et l’on entre dans le saint des saints ! Pas le droit au flash, interdiction d’embêter les chats ou de les porter. Ca m’a donné envie de tester les « Bars à chats » de Londres et Paris.